samedi 24 octobre 2009

Sensation écriture du 24/09/09

Poinçonneur fomenteur de révoltes avortées
Egérie soucieuse de paraître bien née
Alouette se mirant aux couleurs délavées
Pinocchio au grand nez menteur et charpenté
Envolée de moineaux gourmands et apeurés
Rondouillarde frimousse aux grimaces simiesques
Secousses telluriques castagneuses d’innocents
Statue enrubannée de sueur et de peur
Pylône aux bras dressés pour griffer la colline
Ane bâté, têtu et muselé de rires
Poivrot top rabâcheur de blagues éculées
Bistrotier s’essuyant sur son tablier maculé
Petite Lolita battant la mesure d’une fanfare étouffée
« Castafiore » égosillée d’imitations pathétiques
Parlottes inconsistantes et pourtant véhémentes
Vantarde baudruche si gonflée d’importance
Vacance de l’esprit qui suppute et calcule
Brioche dorée comme ventre de carpe ballonnée
Bijoux de famille tout encombrés d’excuses
Bizarrerie des gestes empêchés comme repris de justice
Carambolage de véhicules aux antennes recroquevillées
Mante religieuse égarée aux pattes suppliciées
Pompeuse d’air déchaînée et sans boussole
Baratineuse de baignoire au développement différé
Fière à bras raccourcis, aux idées racornies
Andouille en virée dans la folie des sunlights
Bouteille à l’encre sans message, sans rivage
Vertigo de la fuite des sentiments dépenaillés
Broussailles incandescentes de désirs emmurés
Murmures de déconvenue mais courbettes mielleuses
Bonzaïs synthétiques aux sacrifices affichés
Foudre de guerre et paix, zébrant le ciel d’azur
Pinuts, cacahuètes, Kakatoès sifflant la marseillaise
Pandores au fond des boites et pantins libérés
Mannequins de chimères qui fondent au soleil
Fric et bides et tics et tocs
Fabuleux destin d’un festin ininterrompu
Partage de miracles et soif considérable
Baguette magique d’un destin tragique
Rencontre fortuite de notre aigle totem
Elfe aventureux sur champignon à la crème
Mousse odorante parsemée de pain quotidien
Fibule envestibulée dans une carapace éclatante
Craquements de vertèbres à la Saint Valentin
Chatoiements des toisons de Pénélopes déçues
A poil, à cheval, à brides abattues
Sangliers fouineurs et fouisseurs d’embrouilles
Baraquements de chantier comme palais des glaces
Crises de foi exaspérée, tous les bus à l’arrêt
Prison dorée aux barreaux ramollis par la chaleur des corps ardents
Crampes de tension, inanition et confusion
Foutage de gueule, tout humour dévasté
Poubelles historiques et hoquets du passé
Croyances, sorciers, bateaux ivres et sauts périlleux
Envol arrêté, coup de poing sur l’oreiller des pensées éteintes
Bonjour, Bonsoir, mains dévergondées
Lèvres, livres, larmes, louanges et cargaisons d’épices éventées
Boustifaille trop vite engloutie, baratte de beurre déconfit
Fouet, tenailles, promesses d’arracheur de dents
Pinacles, prothèses, béquilles et parterres ensanglantés
Bistouris trop vite emmanchés pour le furoncle soulager
Folie funambulesque de tous ces marcheurs arrêtés
Farandole de baisers salés, fellations ensalivées
Fulminantes vérités qui suintent des paupières baissées
Souffle de dragons fumants pour souhaiter bonne fête maman
Clochards fiers d’être émasculés, boniments de prostituées
Bavures, ours mal léchés, tarentules au très fin duvet
Peccadilles, foutoir, boudoir pour vous mieux baiser
Bravo, merci et santé à tous les bourreaux patentés
Petites culottes endimanchées de dentelles d’amour ajourné
Détournement de pensées, racket de plaisirs secrets
Amnios dilacéré, toute source soudain débondée
Noyade dans les eaux déchaînées, tsunami des lâches pensées
Toutes pendules arrêtées, temps surfeur des basses marées
Algues enchevêtrées sur des rochers bien aiguisés
Ponte folle et échevelée, œufs entourbillonnés de vase coagulée
Sacs à déchets éventrés, évaporation des désirs sacrés
Démons soudain apaisés dans les vitrines du passé
L’instant se dresse, se dilate et s’expanse comme tôle ondulée
Toute solitude avalée, l’univers peut se réfracter
Caléidoscope de lumière révélée, douceur d’étoiles complices
Transcendance d’un rêve éveillé, musique du monde apaisé
Certitude de la vie donnée que plus rien ne pourra blesser
Profondeur enfin éclairée par le lamparo des pêcheurs comblés
Cosmonautes de l’éternité à la confiance oxygénée
Chaque pas incertain posé sur cette planète nouveau-née
Met en marche ton humanité et le plus puissant messager
Du pardon, de l’amour et de la grâce qui t’est donnée.
Lydie

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