samedi 24 octobre 2009

Sensation écriture du 22/09/09

Flottement, vertige des vapeurs condensées
Au plus profond de ma corne d’abondance
Fruits et fleurs emmêlés, où est l’origine ?
Vent coulis qui égraine ses osselets dans la conque inversée
Pour recevoir les voix qui s’honorent et tambourinent
Comme des enfants capricieux à la porte des ogresses…
Tu m’aimes ou tu m’aimes pas ?
Refrain des abysses et des abbesses cacochymes et momifiées
Tant de bandelettes soignantes qui entravent sans rien conserver
Ni formes, ni poussière, ni même un regard impavide
Où mène la voie d’eau qui s’abonde et cascade sur ton torse offert ?
Murmure de la vie, de l’eau et du sel
De la matière en marche vers la lumière…
L’ombre rougeoie comme une lanterne qui annonce que la place est prise, éprise ?
Charivari des bousculades, cavalcades des pensées néfastes…
Néfertiti s’allonge, toute à son profil,
Sans ciller sous les regards interrogateurs des détrousseurs de cadavres.
Aucune pelletée ne pourra contenir les fleurs ensemencées
Par le vent coquin et malin…
Pierre tombale s’effrite devant l’ours câlin qui rassure l’enfant.
Son pouce le sauve de tous et de la peur et de l’ennui…
Cette succion intermittente lui fait sentir la vie qui pulse et se rétracte
Sans pouvoir échapper à sa bouche emprisonneuse.
Lydie

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