mardi 27 octobre 2009

La partie de carte d'Halloween

"Atout maître" et "Dix de der" !


Montreal 2007

Cordons ombilicaux
de toutes épaisseurs
de toutes couleurs...
Entraves ?
Gardes fous ?
Assurance ?
Résilience ?

dimanche 25 octobre 2009

Cimetière encore

Empreinte de nuages




Nuages crucifiés




Automne de la mort




Bâton de pèlerin




Pierre stigmatisée




Chacun sa part d'ombre




Empreinte




Psychogénéalogie




Planète échouée




Rameau de vie




Frison de lierre




Lien indestuctible




Christ déchainé




Brisé jusqu'à l'écorce




Christ aux pissenlits




La vie continue, feuille à feuille




La promesse des fruits




Couronne d'épines et fruits défendus




Christ en tansformation




Coeur de croix vivante




Coeur en larmes




L'arrache coeur




Comme après la marée




Fleurs momifiées




Bouquet mutant




Pétales et coeur suvivants




Après la vie en rose




Mur des lamentations




Point de croix




Dessous de table




A bras ouverts




Dernière rosée d'amour



samedi 24 octobre 2009

Sensation peinture : "Le prochain"

Le prochain tableau est en gestation (dans tous les sens du terme...)



Sensation peinture : "Asphyxie"

"Asphyxie" peint en septembre 2009




Sensation peinture : "Eternité"

"Eternité" peint en juin 2009 (au retour du désert du Sinaï)




Sensation peinture : "Méditation"

"Méditation" peint en mai 2009




Sensation peinture : "Le saint des seins"

"Le saint des seins" peint en avril 2009



Sensation peinture : "Origines"

"Origines" peint en mars 2009




Sensation peinture : "Echec et mat"

"Echec et mat" peint en janvier 2009






Sensation peinture : "Rupture"

"Rupture" peint en décembre 2008


Sensation écriture du 3/10/09

Méditation, élévation, immobilité, souffle suspendu
Palais creusé, dents desserrées, œsophage évidé
Palpitations susurrées, vagues décapitées
Circulation retenue, déhanchée à l’infini
Finitude du corps, soubresauts de désirs
Hémisphères reliées d’un mouvement perpétuel
Balancement gauche droite, « aux armes citoyens »
Fusil à lunette, regard acéré
Prendre, posséder, demander encore et toujours
Vouloir embrasser, enlacer, immobiliser
Le désir, le plaisir, le toucher, la griffure
Ongles aiguisés pour sentir toujours plus fort
Pour ancrer le tatouage de mon passage
Se reconnaître dans la cicatrice de l’autre
Se blesser un peu plus pour raviver la sensation de vie
Douleur qui enfante l’impression d’exister plus fort
Qui t’illusionnes sur le pouvoir de refouler la mort
Comme l’allumette racornie après la flamme fascinante
Ton corps se tord dans l’illusion d’un amour flambant neuf
D’une étreinte nouvelle, de souffles emmêlés
Où chacun s’encarbone ignorant l’oxygène qui frôle ses narines
Nez tellement fouisseur dans le cou de l’amant
Poumons asphyxiés, alvéoles sidérées
Limaille des sentiments attirée par l’aimant
Attraction qui annule l’ici et maintenant
Le passé s’enhardit, enfle et puis s’enchevêtre
Tout empêtré de volonté, certitude et aveuglement
Mêlant les souvenirs, rêves et renoncements
Pour sauter à pieds joints dans un monde futur
Ignorant l’émotion, le flux et le reflux…
Lydie

Sensation écriture du 25/09/09

Mâchoires verrouillées, langue en bataille
Salive aigrelette, luette affolée
Les méandres cérébraux se maelströment
Bouillie cratérisée, éruption empêchée
Je m’en bats les tempes et ignore les synapses
Ma structure se cintre, se cambre et s’arque boute
Le refus se caparaçonne, l’obstacle se déhanche
Non de non ! Nom de Dieu ! Nom d’une pipe !
Négation de l’instant, du souffle palpitant
Embarrure, fissure, fracture, brisure de cartilages
Secousses, trémulations, crampes et impatiences
Soubresauts du désir, soupirs et frustrations
Je m’aveugle de ma propre sueur
Je me vêts de mon propre suaire
Et puis fais volte face, pirouette, gesticule
Hémorragie verbale, je perds tous mes repères
Je contourne, enjambe, saute du coq à l’âne
Raconte les bobos, les mouvements de l’âme
M’essouffle, me raccroche à ce que je veux tenir
Frotte, astique la lampe, rappelle le désir
Assène mes opinions, siffle mes jugements
Qui donc arrêtera ce monologue d’ennui ?
Qui me ramènera au profond de la vie ?
A la sincérité de dire que je ne sais, je doute
Que j’hésite, m’interroge et je suis tiraillée
Séparée de moi-même quand je veux l’unité
Etrangère à la source qui voudrait émerger
Résurgence des peurs au moment d’enfanter…
Lydie

Sensation écriture du 24/09/09

Poinçonneur fomenteur de révoltes avortées
Egérie soucieuse de paraître bien née
Alouette se mirant aux couleurs délavées
Pinocchio au grand nez menteur et charpenté
Envolée de moineaux gourmands et apeurés
Rondouillarde frimousse aux grimaces simiesques
Secousses telluriques castagneuses d’innocents
Statue enrubannée de sueur et de peur
Pylône aux bras dressés pour griffer la colline
Ane bâté, têtu et muselé de rires
Poivrot top rabâcheur de blagues éculées
Bistrotier s’essuyant sur son tablier maculé
Petite Lolita battant la mesure d’une fanfare étouffée
« Castafiore » égosillée d’imitations pathétiques
Parlottes inconsistantes et pourtant véhémentes
Vantarde baudruche si gonflée d’importance
Vacance de l’esprit qui suppute et calcule
Brioche dorée comme ventre de carpe ballonnée
Bijoux de famille tout encombrés d’excuses
Bizarrerie des gestes empêchés comme repris de justice
Carambolage de véhicules aux antennes recroquevillées
Mante religieuse égarée aux pattes suppliciées
Pompeuse d’air déchaînée et sans boussole
Baratineuse de baignoire au développement différé
Fière à bras raccourcis, aux idées racornies
Andouille en virée dans la folie des sunlights
Bouteille à l’encre sans message, sans rivage
Vertigo de la fuite des sentiments dépenaillés
Broussailles incandescentes de désirs emmurés
Murmures de déconvenue mais courbettes mielleuses
Bonzaïs synthétiques aux sacrifices affichés
Foudre de guerre et paix, zébrant le ciel d’azur
Pinuts, cacahuètes, Kakatoès sifflant la marseillaise
Pandores au fond des boites et pantins libérés
Mannequins de chimères qui fondent au soleil
Fric et bides et tics et tocs
Fabuleux destin d’un festin ininterrompu
Partage de miracles et soif considérable
Baguette magique d’un destin tragique
Rencontre fortuite de notre aigle totem
Elfe aventureux sur champignon à la crème
Mousse odorante parsemée de pain quotidien
Fibule envestibulée dans une carapace éclatante
Craquements de vertèbres à la Saint Valentin
Chatoiements des toisons de Pénélopes déçues
A poil, à cheval, à brides abattues
Sangliers fouineurs et fouisseurs d’embrouilles
Baraquements de chantier comme palais des glaces
Crises de foi exaspérée, tous les bus à l’arrêt
Prison dorée aux barreaux ramollis par la chaleur des corps ardents
Crampes de tension, inanition et confusion
Foutage de gueule, tout humour dévasté
Poubelles historiques et hoquets du passé
Croyances, sorciers, bateaux ivres et sauts périlleux
Envol arrêté, coup de poing sur l’oreiller des pensées éteintes
Bonjour, Bonsoir, mains dévergondées
Lèvres, livres, larmes, louanges et cargaisons d’épices éventées
Boustifaille trop vite engloutie, baratte de beurre déconfit
Fouet, tenailles, promesses d’arracheur de dents
Pinacles, prothèses, béquilles et parterres ensanglantés
Bistouris trop vite emmanchés pour le furoncle soulager
Folie funambulesque de tous ces marcheurs arrêtés
Farandole de baisers salés, fellations ensalivées
Fulminantes vérités qui suintent des paupières baissées
Souffle de dragons fumants pour souhaiter bonne fête maman
Clochards fiers d’être émasculés, boniments de prostituées
Bavures, ours mal léchés, tarentules au très fin duvet
Peccadilles, foutoir, boudoir pour vous mieux baiser
Bravo, merci et santé à tous les bourreaux patentés
Petites culottes endimanchées de dentelles d’amour ajourné
Détournement de pensées, racket de plaisirs secrets
Amnios dilacéré, toute source soudain débondée
Noyade dans les eaux déchaînées, tsunami des lâches pensées
Toutes pendules arrêtées, temps surfeur des basses marées
Algues enchevêtrées sur des rochers bien aiguisés
Ponte folle et échevelée, œufs entourbillonnés de vase coagulée
Sacs à déchets éventrés, évaporation des désirs sacrés
Démons soudain apaisés dans les vitrines du passé
L’instant se dresse, se dilate et s’expanse comme tôle ondulée
Toute solitude avalée, l’univers peut se réfracter
Caléidoscope de lumière révélée, douceur d’étoiles complices
Transcendance d’un rêve éveillé, musique du monde apaisé
Certitude de la vie donnée que plus rien ne pourra blesser
Profondeur enfin éclairée par le lamparo des pêcheurs comblés
Cosmonautes de l’éternité à la confiance oxygénée
Chaque pas incertain posé sur cette planète nouveau-née
Met en marche ton humanité et le plus puissant messager
Du pardon, de l’amour et de la grâce qui t’est donnée.
Lydie

Sensation écriture du 22/09/09

Flottement, vertige des vapeurs condensées
Au plus profond de ma corne d’abondance
Fruits et fleurs emmêlés, où est l’origine ?
Vent coulis qui égraine ses osselets dans la conque inversée
Pour recevoir les voix qui s’honorent et tambourinent
Comme des enfants capricieux à la porte des ogresses…
Tu m’aimes ou tu m’aimes pas ?
Refrain des abysses et des abbesses cacochymes et momifiées
Tant de bandelettes soignantes qui entravent sans rien conserver
Ni formes, ni poussière, ni même un regard impavide
Où mène la voie d’eau qui s’abonde et cascade sur ton torse offert ?
Murmure de la vie, de l’eau et du sel
De la matière en marche vers la lumière…
L’ombre rougeoie comme une lanterne qui annonce que la place est prise, éprise ?
Charivari des bousculades, cavalcades des pensées néfastes…
Néfertiti s’allonge, toute à son profil,
Sans ciller sous les regards interrogateurs des détrousseurs de cadavres.
Aucune pelletée ne pourra contenir les fleurs ensemencées
Par le vent coquin et malin…
Pierre tombale s’effrite devant l’ours câlin qui rassure l’enfant.
Son pouce le sauve de tous et de la peur et de l’ennui…
Cette succion intermittente lui fait sentir la vie qui pulse et se rétracte
Sans pouvoir échapper à sa bouche emprisonneuse.
Lydie

lundi 5 octobre 2009

Cimetière

A chacun sa croix



Après la marée




Artifice de Feu




Coeur en gelée




Crise de foi




Croix vivante




Dernier rayon




Désintégrée




Fleurs cadavériques




Fleurs givrées




La chaleur du coeur




La nature reprend ses droits




Lapidé




Message moussu




Place au soleil




Postérité




Quand la coupe est pleine...




Rechute




Rémanence




Retard à la décision




Stigmates




Tout s'efface...




Traces de fugues




Tranche Napolitaine




Un certain penchant